Née en 1994, elle vit et travaille à Paris et obtient son DNSEP aux Beaux-Arts de Cergy en 2021.

Passionnée de science-fiction, d’archéologie et de biologie spéculative, elle imagine au cours de ses projets des connexions inattendues, organiques et palpables, en mélangeant récits hypothétiques et découvertes scientifiques.

À la frontière du minéral, du végétal, de l’animal et de l’objet, ses sculptures interactives sont pensées comme des organismes autonomes capables de surprendre par leurs comportements. 

D’apparence biomorphiques, elles suggèrent un potentiel de mutation, une appartenance à un cycle. Ces formes hybrides cherchent à s’adapter et à dialoguer avec leur environnement et nous emmènent dans les strates du temps, ce sont les témoins de mémoires occultes et de mondes inconnus.

À travers ses projets, Zoé tente d’établir une communication sensorielle et poétique entre le vivant et l’inerte. C’est une invitation à un rapport charnel et sensible à la matière, un dialogue intime qui se crée entre la sculpture et le spectateur.