Dans l’œuvre de Léonard Combier, un motif revient de manière lancinante tel un refrain : le masque. Le masque est le personnage principal de l’histoire de ses tableaux, il les rythme et les articule. Il constitue une réappropriation de l’iconographie de l’art brut et se mêle à des influences variées telle celles de Jérôme Bosch – qui rythme la dimension puissamment narrative du travail de Combier - , de Victor Vasarely avec l’art optique ou, plus contemporain, de Robert Combas. L’œuvre de Combier devient le véhicule du rêve, le propos même de l’artiste à l’imagination débordante.

Pour cette exposition, Léonard poursuit son exploration de la couleur bleue comme révélateur idéal de son univers. L'expérimentation chromatique mène l'artiste à développer le contraste entre les espaces pleins et le vide profond de la couleur bleue, apte à véhiculer l'idée d'immatérialité, chère à Yves Klein. La tension entre les espaces de l'œuvre atteint alors son paroxysme.